Sous des influences jazz, pop et musiques du monde, Nawel Dombrowsky chante une multitude de personnages en s’entourant de trois multi-instrumentistes.
Chanteuse, comédienne et artiste de cabaret, elle donne de la voix depuis 2022 dans le spectacle Les Femmes à la cuisine, qu’elle a créé avec Yanowski (Cirque des Mirages). Elle nous livre en cette saison son premier album, Incarnée, dont elle a entièrement écrit les paroles. On y croise toutes sortes de personnages : des « en manque d’amour », des collectionneuses de vieillards fortunés, des femmes fatales maladroites, des vieilles âmes, des invisibles, des criminels repentants… Avec son humour tendrement ravageur et une dose de gravité, Nawel leur donne la parole. Rappelons que l’artiste a assuré les premières parties de Juliette et Arthur H en 2023. Des débuts prometteurs !
Nawel Dombrowsky : voix
Nolwenn Tanet : claviers, accordéon, guitare, chœurs
Louis Ouvrard-Arnaud : violon, guitare, claviers, chœurs, sample
www.nawel-dombrowsky.com
❤ Coup de cœur du conseil d’administration
Nourrie de jazz, de folk et d’une subtile note électro, la voix intimiste et déchirante de Dafné Kritharas traduit le blues de l’exil.
Née d’un père grec et d’une mère française, Dafné Kritharas puise son inspiration dans les répertoires helléniques (chants métissés de la Mer Égée et rebétiko, ces mélopées popularisées par les prostituées des quartiers malfamés d’Athènes) mais aussi dans les mélodies bosniaques, arméniennes ou turques. La puissance émotionnelle terrassante de ses compositions permet de transcender toutes les frontières linguistiques. Reconnue par ses pairs et récompensée par des prix prestigieux tels que le prix des Musiques d’ici – Diaspora Music Awards et celui de l’Académie Charles Cros, elle a petit à petit assis sa position sur la scène musicale actuelle. Immanquable.
Dafné Kritharas : voix
Camille El Bacha : piano
Milàn Tabak : batterie
Paul Barreyre : guitare, chant, bouzouki
Pierre-Antoine Despatures : contrebasse
Spectacle proposé en audiodescription, en partenariat avec Pick Up Production.
Artistes émérites que l’on sait, Alexis HK et Benoît Dorémus se mettent gentiment en danger avec leurs chansons écrites à 4 mains, odes au bon mot que d’autres garderaient honteusement dans leurs tiroirs.
« On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui », dit l’adage. C’est dire si vous, public, n’êtes pas n’importe qui pour Alexis HK et Benoît Dorémus. Car entre deux tournées de leurs carrières respectives, les chanteurs osent tout quand on les met sur une même scène : écrire une chanson (marrante) sur la tractopelle (glauque) de Michel Fourniret, une autre sur un amour d’adolescence perdu de vue et reconnu en photo sur un paquet de cigarettes… Fumer tue, mais rire certainement pas, et les deux amis s’en donnent à cœur joie dans cette parenthèse récréative, sans pour autant – et c’est bien l’essentiel – oublier de rester de grands auteurs-compositeurs.
Alexis HK : écriture, voix, guitare, ukulélé, basse
Benoît Dorémus : écriture, voix, guitare
Spectacle proposé en audiodescription, en partenariat avec Pick Up Production.
Production La Familia. Avec le soutien de : Le Bijou à Toulouse, A Thou Bout d’Chant à Lyon, la Ville Robert à Pordic.
Super trio pour un super métissage, Burger/Haddab/Saidi mixe rock atmosphérique, blues élémentaire et raï moderne dans un projet qui ressuscite la morgue joyeuse croisée jadis chez leur pote Rachid Taha.
Le blues du Delta coule dans ses veines, sauf que Rodolphe Burger n’est pas né dans le Mississippi mais à Colmar. Depuis bientôt 40 ans, il fait de cette anomalie une force, se jouant des frontières avec une facilité déconcertante. Sans jamais perdre en cohérence, l’ex-Kat Onoma capte le blues – et son dérivé le rock’n’roll – dans des contrés où l’on ne soupçonnait pas sa présence : de l’Alsace à la Bretagne en passant par l’Ouzbékistan ou, cette fois-ci, l’Algérie. Toujours avide de collaborations, il s’entoure pour le projet Mademoiselle de deux grands messieurs : Sofiane Saidi, le Rachid Taha du raï d’aujourd’hui, et Mehdi Haddab, le Jimi Hendrix de l’oud.
Rodolphe Burger : voix, guitare
Sofiane Saidi : voix, claviers, machines, basse
Mehdi Haddab : oud électrique
Spectacle proposé en audiodescription, en partenariat avec Pick Up Production.
Qui a dit que les Suisses devaient être neutres ? Éclectiques et charismatiques, les compositions des Fils du facteur font souffler un air nouveau sur la chanson française.
Alliant tradition et futurisme (à l’image de l’accordéon et de la keytar d’Emilien Coli), le duo né au bord du lac Léman est récemment devenu un quatuor : il fallait au moins multiplier par deux les membres du groupe pour donner vie à Jusqu’ici ça va, quatrième album aux sonorités plus mélodiques, qui jongle entre réalisme et insouciance. Sur scène, Les Fils du Facteur enchaînent les titres énergiques, mais sans jamais se départir d’une dose de mélancolie insufflée par l’interprétation vocale de Sacha Maffli. Et en laissant une place importante à l’improvisation, ils font de chaque représentation une (d)étonnante expérience. Un groupe sincèrement singulier.
Antoine Passard : batterie
Olivier Raffin : claviers
Emilien Coli : accordéon et keytar
Sacha Maffli : guitare, basse et chant
10 doigts en cavale : chansigne
www.lesfilsdufacteur.com
Le spectacle sera chansigné. Nous mettrons également, comme sur tous nos spectacles, des gilets subpac (gilets vibrants) à disposition. Pour plus d’informations contactez : publics@labouchedair.com
Tarif adapté AAH et CMI sur demande : billetterie@labouchedair.com.
Artiste précieuse, Raphaële Lannadère alias L. chemine à son rythme, hors des sentiers battus, avec ses chansons aux mots et arrangements ciselés, portées par une voix à l’évidente clarté.
Ne lui parlez pas de chemin tout tracé. Débarquée de nulle part (de concerts de reprises de classiques de la chanson française, comme tant d’autres), L. s’est d’emblée fait un nom – si l’on peut dire – avec la sortie d’Initiale. Un premier album ambitieux, orchestral et poétique qui a mis en émoi l’ensemble de la critique au début des années 2010. Quelques expérimentations électroniques et un changement de label plus tard (osé, puisqu’il s’agissait de quitter l’écurie de référence Tôt ou Tard), la revoici avec Cheminement, 5e album en forme d’aboutissement d’une trajectoire radicalement libre, comme peut l’être celle d’une Björk ou d’une Kate Bush.
Raphaële Lannadère : voix, écriture, composition, mise en scène
Juan de Guillebon, Frédéric Jean, Julien Lefèvre, Antoine Montgaudon : musiciens
10 doigts en cavale : chansigne
Le spectacle sera chansigné. Nous mettrons également, comme sur tous nos spectacles, des gilets subpac (gilets vibrants) à disposition. Pour plus d’informations contactez : publics@labouchedair.com
Tarif adapté AAH et CMI sur demande : billetterie@labouchedair.com.
Quand le songwriter folk de Londres passionné de musiques africaines rencontre l’héritier de la grande tradition de la Kora et de la musique mandingue, le dialogue est forcément passionnant.
La collaboration entre les deux artistes, débutée il y a 20 ans, se poursuit à travers des invitations croisées : Ballaké Sissoko convie Piers Faccini pour une chanson en Bambara sur son album Djourou (2021). Dans la foulée, Piers Faccini compose un autre titre pour le duo The Fire Inside. Les deux amis décident alors d’enregistrer un album ensemble. Contrairement au dicton, la musique n’est pas chose universelle mais plutôt une affaire de langues, et il faut du temps pour apprendre celle de l’autre. Naviguant entre héritage anglo-saxon et traditions de Méditerranée et d’Afrique, Piers Faccini nous rappelle que « changer de langue permet de changer de couleur ».
Piers Faccini : guitare-voix
Ballaké Sissoko : kora
En partenariat avec La Soufflerie.
Amélie-les-Crayons officie sur scène depuis 25 ans et distribue ses chansons avec tendresse et espièglerie. La Bergère aux mains bleues, adaptation du conte éponyme, est son premier spectacle alliant chanson, théâtre et musique.
Déjà mis en musique par ses soins, ce conte, écrit par Pierre-Luc Granjon et illustré par Samuel Ribeyron, évoque autant l’écologie que la solidarité ou l’amour. On y suit Madalen, ses deux enfants et leur troupeau de moutons bavards, dans une aventure fantastique qui va changer leur vie à jamais. Le public devra participer et donner de la voix pour qu’ensemble, ils puissent réchauffer les cœurs du monde entier. Autour une imagerie faite de vraie laine, avec un piano-bateau qui brille et largue les amarres, s’enchaînent les chansons drôles, émouvantes, rocambolesques, jubilatoires : ce spectacle est à vivre et à partager !
Amélie-les-crayons : voix, texte, piano, percussions
Stéphane Le Tallec : guitares, flutes, voix, texte
À partir de 6 ans – 55 min.
www.amelielescrayons.com/
Waï Waï imagine une exploration visuelle et sonore sous un format de BD-concert, issu de l’album inachevé du mangaka Jirô Taniguchi.
Collant au plus près des textures à l’aquarelle du regretté auteur de Quartier lointain, le groupe a composé la bande son rêvée pour accompagner Wataru, jeune héros citadin contraint à l’exil vers la campagne japonaise. Pour le garçon tokyoïte, cette nouvelle vie hors de la ville est un bouleversement : il découvre sa nouvelle école, son nouvel environnement, et surtout cette forêt qui l’impressionne et semble lui communiquer une force presque surnaturelle, venue du fonds des âges. C’est d’elle que lui viendra un courage intérieur qui lui était jusqu’alors inconnu… Un spectacle envoûtant, où les planches de Taniguchi sont sublimées par le talent des musiciens de Waï Waï.
Erwan Martinerie : violoncelle
Yannis Quillaud : guitare, claviers
Laurent Duflanc : basse
www.waiwai-music.fr
À partir de 7 ans – 50 min.
Après 10 années couronnées de succès, ces quatre-là auraient pu se reposer sur leurs lauriers et descendre du trône sur lequel le grand public les avait placés pendant le confinement.
Eux qui ont remis l’art des chansonniers sur le devant de la scène et l’ont porté jusque sur celles de l’Olympia, des Folies Bergère et du Casino de Paris… auraient pu se contenter de faire du neuf avec de l’ancien (Régime). Mais non. Voici qu’ils remettent tout à plat et repartent sur les routes avec un tout nouveau spectacle. Sans avoir l’air d’y toucher, ils poursuivent leur révolution de velours et s’apprêtent à couper gentiment les têtes de gondole de l’actualité avec leur satire toujours bien affûtée. Gageons qu’il y aura matière à observer, croquer, railler et à nous réjouir tout au long de ce troisième quinquennat ! Et au-delà ? Car pour ceux-là, ce n’est jamais 3 sans 4 !
Clémence Monnier : voix, piano
Aurélien Merle : voix
Stan : voix
Valentin Vander : textes et voix
www.lesgoguettes.fr