Écrivain, radioman, bricoleur-producteur, animateur de brigades poétiques jouant hors des radars, Michel Arbatz a souvent chanté les poètes. Cadou, Villon, Cendrars, Prévert, Desnos (il y a plus de vingt ans à la salle Paul-Fort).
Mais il est aussi l’interprète d’une dizaine d’albums de ses propres chansons, au cœur de ce nouveau spectacle. « Le cul entre deux siècles », comme il le dit lui-même. Il revient pour chanter un paquet de tranches de vie et les démons de sa génération en chansons-flashes. Ça flingue, ça fuse et ça rêve avec les fantômes de Karl Marx, de Gauguin, de Brassens l’engagement dans la vie ouvrière. Et l’air d’aujourd’hui : le règne du marché, les assassins de forêts, Lampedusa, mais aussi la lumière vive de la Méditerranée. « Ses chansons nous font rire, bondir, réfléchir, elles nous font du bien, un très grand bien » dit de lui Nancy Huston.
Michel Arbatz : voix, guitare, bandonéon
Olivier-Roman Garcia : guitares
Simon Mary : contrebasse