Les Petits Conférenciers, c’est un projet de tâtonnements, d’essais, de création…
Mené par l’artiste nantaise Delphine Coutant, ce projet fait écho à la création de trois « Concerts Satellites », mis en œuvre en partenariat avec trois lieux de culture(s) scientifique, philosophique sur le territoire nantais ; le Planétarium de Nantes, le Muséum d’Histoire Naturelle et le Passage Sainte-Croix. Ces spectacles avaient pour but de croiser le répertoire de Delphine Coutant et le travail de chercheurs·euses, afin de créer des concerts-conférence à forme hybride, des croisements inattendus…
Quoi de plus logique donc, de transposer cette démarche de recherche et de création collective à un projet d’action culturelle ?!
Les Petits Conférenciers s’est adressé à une classe de SEGPA du collège Rutigliano pour créer un concert-conférence bien à eux. Au cours de plusieurs ateliers avec l’artiste et de temps de travail en classe, accompagnés par leurs enseignants, les élèves ont donc tissé la toile d’un spectacle fou, inédit, fragile et inattendu… Une ode au vivant, aux dinosaures et aux champignons, des voix et du chant pour un Objet Artistique Non Identifié!
Après avoir eux-même assisté au « Géoloconcert » (concert-satellite mené au Muséum d’Histoire Naturelle), ils ont pu livrer leur propre version du concert-satellite à l’occasion d’une représentation salle Pannonica, devant leurs familles et quelques professionnels et enseignants.
« Résidence in Situ » est un projet partant de la pratique de l’artiste Benjamin Durand (DB Straße), qui réalise des résidences de création ancrées dans des territoires spécifiques et réalise des « cartes postales sonores » portant l’empreinte de ces lieux, à travers le prisme d’un questionnement ou d’une thématique spécifique. Durant quelques jours, l’artiste s’ancre donc sur le territoire pour un temps de création, qu’il transforme également en temps de partage, de découverte, de monstration (…) en proposant divers temps de médiation.
A l’occasion d’une semaine de résidence sur le quartier de Port Boyer, l’artiste a donc sollicité les habitant·e·s pour collecter des sons, des voix, des textes (…) nourrissant peu à peu un portrait sonore du quartier. Autour de la thématique « L’Erdre/Les Tours », par mail, lors d’ateliers musique ou d’ateliers de collectage/enregistrement, les enfants du quartier, étudiants allophones scolarisés à Port Boyer, passants, usagers du Centre SocioCulturel… ont pu apporter leur pierre à la création de plusieurs capsules sonores, agencées et restituées par Benjamin Durand à l’occasion d’une restitution finale, en live au CSC.
Des créations qui parlent d’un lieu à travers les yeux d’un artiste, comme plusieurs facettes, plusieurs petites empreintes sonores du quartier de Port-Boyer… Entre l’Erdre et les Tours. A découvrir ici :
En lien avec ce projet, l’association Atelier Photographique de l’Erdre, présente sur le quartier, a également proposé une petite exposition photo sur la thématique nature VS béton, L’Erdre/Les Tours. Merci à Georges, Solange, Daniel & Didier.
Un projet mené dans le cadre du dispositif « Connivences » de la Ville de Nantes et avec le soutien de la DRAC Pays de la Loire. Avec la complicité du CSC Port-Boyer & des associations du quartier.
C’est en 2011 que l’idée de créer une chorale au sein de la maison de quartier de la Halvêque voit le jour.
Les sœurs Tartellini (Compagnie Mme Suzie), alors en résidence à la Bouche d’Air, invitent les habitants du quartier à voir leur concert… Qui plait énormément et semble réveiller une envie de chanter chez certains participants. Ni une, ni deux, les artistes s’emparent de l’idée et proposent alors de monter une chorale éphémère, menée par la chanteuse Héléna Bourdaud.
Des invités de marque
Au départ composée de 6 personnes, la chorale prend peu à peu de l’ampleur, passe à 13, puis 20 personnes. D’un rendez-vous tous les 15 jours en début de saison, la cheffe de chœur propose aux participants de se réunir toutes les semaines dès janvier 2012. Il est alors temps de passer aux choses sérieuses : plusieurs artistes programmés à la Bouche d’Air interviennent tour à tour au sein de la chorale, rebaptisée entre temps Choral’vêque. Au fil de l’année, les participants apprennent à chanter avec Barbarie, Liz Cherhal, Philippe Chasseloup et Barbara Carlotti. Ils assistent à des concerts, se produisent à deux reprises dans des écoles… Tout en préparant un plus gros projet, un « lâcher de chorale » en fin de saison, organisé par la Bouche d’Air, la Maison de Quartier et Mme Suzie productions !
Restitutions du projet
A l’occasion de la fête de quartier du 02 juin 2012, la première représentation officielle de la chorale a lieu. Une vingtaine de participants montent sur scène : la Choral’vêque propose alors un spectacle composé du répertoire travaillé durant toute l’année. Une belle représentation qui laisse augurer un triomphe lors de l’événement « Lâcher de Chorales ».
Ce « lâcher de chorales », c’est bien le point culminant de l’aventure. Les 22 et 23 mai, sous le chapiteau de Mme Suzie, 8 chorales en tous genres se succèdent. Le quartier de la Halvêque-Beaujoire résonne de chants traditionnels, gospel, de voix d’enfants… En tout, ce sont 300 choristes dont 150 enfants qui se produisent ce week-end là, dans la joie, l’émotion et sous le soleil.
Une continuité dans le temps
Le succès est au rendez-vous, mais l’année semble être passée trop vite. Les participants ont vécu une expérience humaine, expriment le souhait de partager et de chanter encore, la cheffe de chœur a pris son rôle… à cœur ! Tant et si bien qu’une décision est prise : la chorale perdurera ! Fin juin 2012, une association naît.
Aujourd’hui la Choral’vêque est encore bien vivante. Ce sont presque 40 participants qui viennent, chaque mardi, apprendre, chanter, découvrir, se perfectionner, toujours sous l’œil bienveillant d’Héléna Bourdaud. La chorale éphémère ne l’est plus, mais continue de recevoir des artistes invités par la Bouche d’Air (MOOD, David Sire, Titi Zaro, Liz Cherhal…). Et en 2018/2019, nous les retrouverons dans un projet inédit avec des artistes partenaires… Surprise !
Dans un souci de rendre notre programmation accessible à tous, nous nous efforçons d’améliorer les dispositifs d’accueil et d’accessibilité pour le public sourd et malentendant.
Depuis 2017, nous tentons en effet de mettre en avant des propositions accessibles ainsi que des temps spécifiques dédiés au public sourd.
La Bouche d’Air est également équipée de gilets vibrants Subpac. Reliés à la console son, ils permettent d’amplifier les différentes vibrations émises par les instruments. Ils offrent ainsi une expérience de concert améliorée, notamment pour les personnes sourdes ou malentendantes.
est une exploration de l’histoire traditionnelle de Shéhérazade menée auprès de 10 jeunes primo-arrivants issus de la MLDS* allophones du collège Rutigliano et de 6 personnes âgées de la Résidence Autonomie de Port-Boyer. Accompagnés par la conteuse Najoua Darwiche, les deux groupes ont participé à un parcours de découvertes et de mise en pratique entre décembre 2020 et mai 2021.
Durant toute l’année scolaire, les jeunes ont participé à des ateliers conte dans le but de se réapproprier le récit socle des 1001 Nuits, tout en accompagnant leur apprentissage de la langue française. En parallèle, le groupe de résidents du Foyer autonomie a assisté à des « Cafés-Echo », temps de partage et d’échange autour de l’histoire de Shéhérazade au cours desquels ils ont été amenés à questionner les parallèles entre conte et vie quotidienne.
En partenariat avec la radio associative Prun’, les jeunes de la MLDS allophones ont pu découvrir le fonctionnement d’un studio de radio, et surtout enregistrer leur version du conte de Shéhérazade afin d’en faire un objet radiophonique. Des témoignages des personnes âgées participant au projet ont également été collectés et intégrés au récit. Cette création sonore est à découvrir sur le site de la radio Prun’ : ici !
En parallèle, des portraits des participants ont été réalisés avec le concours de l’Atelier Photographique de l’Erdre ; les élèves de la MLDS ont pu participer au tirage des photographies via la technique du cyanotype. Ils ont également été amenés à développer un travail de création plastique en lien avec le conte, accompagnés par leur professeure d’arts plastiques.
*MLDS : Mission de Lutte contre le Décrochage Scolaire
Chaque année, la Bouche d’Air ouvre les portes de la salle Paul Fort à des artistes et les accompagne dans un projet de résidence longue. S’ensuit alors une semaine de travail laborieux et de répétitions intenses… Mais pas que ! Retour sur le projet mené par Titi Zaro lors de la saison 2017/2018.
En 2017, la Bouche d’Air collabore donc avec les artistes Coline Linder et Oriane Lacaille (Titi Zaro) sur un projet participatif réunissant des femmes issues du quartier de Port Boyer, un groupe de détenus du Centre de Détention de Nantes et la chorale du SIAM d’Angers. L’idée directrice est la mise en place d’une création collective entre les amateurs et les membres du groupe, avec pour finalité l’enregistrement d’un CD deux titres illustré.
Des concerts hors les murs Trois concerts sont donnés au sein du Centre de Détention, de la Maison d’arrêt et de la maison de quartier de Port Boyer. Titi Zaro y présente son univers riche et métissé, aux chants polyglottes et aux instruments venus du monde entier. Ces concerts sont suivis d’une rencontre avec les artistes.
Des ateliers d’écriture (mars/avril 2017) Plusieurs sessions d’ateliers d’écriture sont mises en place au Centre de détention et à la maison de quartier Port Boyer. Lors de ces ateliers, les participants explorent, (re)découvrent les mots, sur le thème du féminin sacré. En croisant les textes des détenus et du groupe de femmes, deux chansons sont écrites.
Enregistrement En mai 2017, les textes sont mis en musique puis enregistrés avec la chorale du SIAM d’Angers.
Des ateliers de création graphique (juin 2017) Sous sa casquette de plasticienne, Coline Linder propose aux détenus du centre de détention de créer un univers visuel pour la pochette du CD et une affiche rassemblant les paroles des chansons. Durant deux ateliers de création graphique, ils interprètent ensemble la musique et les mots au travers de l’illustration.
Restitution En novembre 2017, Coline Linder et l’équipe de la Bouche d’Air remettent le CD et l’affiche aux participants. Les femmes du CSC Port Boyer remettent aux artistes une photo ainsi que des mots de remerciements à transmettre aux hommes du centre de détention. Le nom du CD, Sikadaï, est un mot imaginaire inspiré de l’expérience…
Depuis quelques années, la Bouche d’Air s’attache à ouvrir les possibles pour que la chanson franchisse les barreaux des prisons.
En partenariat avec la Ligue de l’enseignement 44, le SPIP 44 et la DRAC Pays de la Loire, nous travaillons chaque année à l’élaboration d’actions de médiation à destination des détenus du Centre de détention de Nantes et de la Maison d’Arrêt.
Concerts, rencontres et ateliers de pratique artistique sont proposés aux participants.
Collaborations passées : Néry & Issam Krimi, Les Soeurs Tartellini, David Sire, Nyna Valès, Titi Zaro, Liz Cherhal, Labotanique…
CHIFFRES 2023/2024
2 institutions
Maison d’Arrêt et Centre de Détention 2 concerts
21g (slam/rap) 6 sessions d’ateliers slam avec 21G, répartis sur les deux lieux
CHIFFRES 2020/2021
1 institution
Maison d’Arrêt 1 concert / conte
Les Inattendus #2 avec Jihad Darwiche et Marc Namour 7 sessions d’atelier conte avec Najoua Darwiche Les ateliers n’ont pu se faire suite à la Covid et sont décalés sur la saison 2021/2022
CHIFFRES 2019/2020
2 institutions
Maison d’Arrêt et Centre de Détention 2 concerts
Labotanique 12 sessions d’atelier d’écriture et de MAO Les ateliers n’ont pu se faire suite à la Covid et sont décalés sur la saison 2020/2021 : 1 seul projet a eu lieu à la Maison d’Arrêt.
CHIFFRES 2017/2018
2 institutions
Maison d’Arrêt et Centre de Détention 2 concerts
Liz Cherhal 8 sessions d’atelier de pratique vocale 41 détenus
Durant la saison 2016/2017, la Bouche d’Air s’est de nouveau associée à l’association le Thermogène afin de proposer un projet d’action culturelle à destination des femmes (notamment les mères) du quartier de Port Boyer. Ce projet, mené par Ana Igluka (poète, chanteuse et marionnettiste) et Luz Carthagena (scénographe et bricoleuse créatrice), consolide un lien durable entre le CSC Port Boyer, l’association le Thermogène et la Bouche d’Air.
Co-création autour du conte et des marionnettes à ombre portée
En 2016, les partenaires s’associent pour proposer une une co-création de spectacle avec les parents-conteurs du CSC autour du spectacle jeune public Madame Musaraigne, de l’artiste Ana Igluka. Les artistes Ana Igluka et Luz Carthagena proposent de créer ensemble, un spectacle autour de l’écriture poétique du conte et de la marionnette plate à ombre portée. Ce spectacle se veut multilingue, représentant des différentes nationalités présentes sur le quartier. Une restitution sera donnée dans le cadre du festival « Contes d’ici et d’ailleurs », à la Ludothèque du Centre Socio-Culturel de Port Boyer le vendredi 27 janvier 2017 après-midi.
Un spectacle jeune public « hors les murs »
Vendredi 13 janvier, Ana Igluka présente le spectacle Madame Musaraigne à la sortie de l’école maternelle, puis rencontre le public à l’issue de la représentation autour d’un goûter. Elle y présente le projet de workshop autour des marionnettes plates à ombre portée et du conte sous forme courte. Une soixantaine de personnes sont présentes, essentiellement des jeunes enfants de quelques mois à 12 ans accompagnés de leurs mamans, un ou deux papas…
Des ateliers de création
A la suite du spectacle, plusieurs mamans s’inscrivent à l’atelier. Durant cinq ateliers de deux heures, elles se rencontrent et créent ensemble.
Elle y (ré)écrivent des contes, créent les marionnettes et leurs décors, les animent, répètent leurs histoires, les traduisent en plusieurs langues. Le spectacle affirme sa tournure multilingue. Un travail de mise en scène, d’échauffement corporel, de manipulation sont réalisés en compagnie des artistes. Le jour de la restitution, plusieurs enfants du quartier sont présents, notamment ceux des participantes. Heureuses de présenter ce spectacle comme un cadeau à leurs enfants, elles rentrent rapidement dans leurs rôles respectifs et impressionnent les artistes partenaires par leur sang-froid et leur professionnalisme. A l’issue du spectacle, les enfants ravis sont invités à passer derrière les décours, à regarder les marionnettes, à les manipuler, à comprendre les mécanismes du spectacle…
Des souvenirs
Un livret souvenir, témoin de l’aventure, est créé par les artistes. Il contient des photos prises lors de la fabrication et de la représentation et les textes écrits, et est distribué à chaque participante en fin de parcours. La représentation a été filmée, le film est partagé, en diffusion privée, via une plateforme web.
Afin de lutter contre l’isolement des personnes âgées, nous collaborons avec l’ORPAN (l’association des seniors nantais) pour organiser des rendez-vous musicaux tout au long de l’année.
Ainsi, nous proposons diverses activités aux seniors accompagnés par l’ORPAN : des rencontres artistes en bord de scène aux filages de fin de résidence, en passant par des visites de la salle Paul Fort, c’est tout l’univers du spectacle que les participants peuvent découvrir au fil de la saison !
Le projet « Entre nos Mains » est une création partagée qui s’articule autour du spectacle du même nom d’Ana Igluka, Delphine Coutant et Cécile Liège (Le Sonographe). Portée par la Bouche d’Air et le Thermogène, cette action est menée conjointement avec le CSC Port Boyer et grâce à l’expertise et la complicité des acteurs du quartier.
« Entre nos mains » propose aux habitants de construire un spectacle collectivement, mêlant textes, chansons et documents sonores sur le thème des « récits de vie ». Au cours de plusieurs ateliers de pratique et de découvertes artistiques, plusieurs habitants de Port Boyer écrivent et composent un spectacle, apprennent à le mettre en scène et à l’interpréter.
Les objectifs de cette aventure sont de favoriser la prise de parole individuelle et l’écoute d’autrui pour tisser, améliorer, réparer les liens fragiles du vivre ensemble. Ainsi, les témoignages de chacun s’entre-écoutent. Puis paroles et écritures se mêlent pour composer des récits de vie factuels, concrets, nostalgiques, imaginaires, oniriques… ressemblant à chacun d’entre nous et composant le visage d’un « nous tous ».
Le parcours commence par une présentation des artistes par le biais de mini-représentations. Sur ces deux représentations, 80 personnes du quartier se déplacent ! Leur curiosité est éveillée, et 15 d’entre eux s’inscrivent aux ateliers.
Quatre ateliers de pratique et d’expression
Un atelier de Portraits Sonores – Trois séances proposées par Cécile Liège et le Sonographe, au cours desquelles 9 participants âgés de 10 à 80 ans collectent entre eux des propos, des histoires, des paroles… et surtout échangent, se rencontrent, s’écoutent. Lors de cet atelier, 4 capsules sonores sont créées pour intégrer au spectacle final.
Un atelier Portraits Écrits – Deux séances menées par Ana Igluka et réunissant 12 personnes. Cet atelier explore l’imaginaire, le poétique, l’onirique… Il s’agit de dresser des portraits, réels ou inventés, de parler et d’écrire sur le soi. Plusieurs exercices d’écriture, comme le cadavre exquis, permettent de délier les langues, d’inspirer.
Un atelier Portraits Joués – Trois séances menées par Ana Igluka avec un groupe de 8 à 10 personnes. Il s’agit ici d’apprendre à transfigurer les expériences, douleurs, doutes et inquiétudes en une matière constituée de mots, de phrases, de dessins, de gestes ou d’expressions…
Témoignage d’un des participants : « Parfois, des phrases écrites par des personnes différentes se font échos dans l’interprétation. C’est émouvant de constater que les textes finaux sur lesquels nous travaillons, ressemblent aux personnes qui les ont écrits (on peut parfois y reconnaître untel ou unetelle) mais parlent aussi tellement de nos propres expériences. Les textes que nous avons créés ressemblent à nous-mêmes et à nous tous. »
Un atelier Portraits Chantés – Quatre séances menées par Delphine Coutant et rassemblant la majorité du groupe (plus deux nouvelles personnes). La mise en musique et en chanson des textes permet à chacun de prendre confiance sur scène, de trouver sa place. Certains participants permettent d’enrichir la partie musical grâce à leur pratique instrumentale : accordéon, harmonica, guitare, chant…
Restitutions
Le vendredi 13 juin 2014, dans le cadre de la Fête de Quartier de Port Boyer, 8 personnes présentent 3 fois une petite forme du spectacle de 20mn au Centre Socio-Culturel. Dans un cadre intimiste, familles, proches, et voisins viennent apprécier le spectacle : récits chantés, témoignages sonores de vies individuelles qui se croisent et s’entrelacent. Les acteurs/chanteurs sont émus, les spectateurs aussi… Puis en septembre, devant un parterre de 250 sièges rouges les participants donnent la version complète de leur spectacle collectif pour la première fois à la Salle Paul Fort. Une dernière représentation a lieu en octobre à la Maison des Associations de Port Boyer.
Laisser une trace
En parallèle, l’atelier photographique de l’Erdre suit tous les ateliers, répétitions et représentations. Des photos de leur reportage témoignent en noir & blanc de ces heures de découverte, de travail et de co construction. Ces clichés sont regroupés lors d’une exposition présentée en décembre 2014, et illustrent un livret final retraçant la création partagée. Ce livret, enrichi du carnet de bord des artistes et des témoignages des participants, leur est distribué lors d’une rencontre de bilan.
Cette opération s’est déroulé dans le cadre du dispositif de proximité culturelle L’Art en Partage financé par la Ville de Nantes. Le projet Entre nos mains, récits de vie a été co-financé par le CUCS et la DRAC Pays de Loire.